Le précurseur de la démarche serait le marquis de Sade, qui dirigeait des spectacles d’aliénés dans l’asile de Charenton où il était enfermé à la fin du 18ème siècle. Mais c’est surtout le peintre anglais et théoricien de l’art Adrian Hill qui en a fait l’expérience en 1940 : placé en sanatorium pour cause de tuberculose, il a entrepris une « flânerie sur papier » qui l’aurait guéri en un temps record, aux dires des médecins…
Antoine Spire
De l’art brut à l’art-thérapie Une esthétique contestable… qui guéri